jeudi 25 août 2016

Le blog a déménagé !

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La redirection automatique des articles est peut-être possible mais j'ai pas trop le temps de me pencher là-dessus encore...
Si vous souhaitez lire des articles plus récents, je vous invite à vous rendre à cette adresse :






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jeudi 14 avril 2016

Voyager autrement au Japon : les gotochi cards


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Bonjour !

Pour ceux qui ont suivi mon blog depuis le début et pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que je collectionne des cartes postales.
Mais pas n'importe quelle carte portale : des cartes appelées "gotochi cards", qu'on ne peut acheter qu'au Japon, et seulement dans les bureaux de Poste japonaises, elles ne sont officiellement pas vendues sur internet (et ne le seront jamais).






Qu'est-ce que ces cartes ont de spécial ? Chaque carte représente une des spécialités régionales des 47 préfectures japonaises. Par spécialité, on entend des aliments/un plat, une célébrité, un lieu, un animal, un objet etc... Bien sûr les Japonais connaissent plus ou moins tous ces spécialités, mais pour les étrangers il y a énormément de choses à découvrir sur les spécialités régionales. Bonus si vous parlez japonais : à l'arrière de chaque carte, il y a un petit texte explicatif de ce que représente la carte. Quel est cet aliment, comment est cuisiné ce plat, qui est ce personnage historique, que représente ce lieu ou bâtiment etc... Passionnant pour qui veut en apprendre plus sur ce pays !









Combien y a-t'il de cartes en tout ?
On parle de collection, et qui dit collection dit "nouvelles sorties". Tous les ans, une carte par préfecture est mise en vente dans les environs du mois de mars, avril, mai.
Actuellement nous sommes en 2016 et il y a 7 cartes par préfectures en vente soit 329 cartes. Nous sommes dans l'attente des sorties de l'année 2016 qui sera alors la 8e édition ! (nous passerons à 376 cartes).
Pour ma part, j'en possède à peu près 200, donc un poil plus que la moitié.
Si vous voulez voir une partie de ma collection, j'ai le monopole (!) du hashtag Instagram #GotochiInJapan





Combien ça coûte ? Où on les trouve ?
Une carte coûte 185 yens soit 1.50 €. On ne les trouve que dans les bureaux de Poste de la région représentée. Par exemple, vous ne trouverez pas les cartes de Okinawa à Tôkyô, vous devez obligatoirement vous rendre à Okinawa et aller dans n'importe quel bureau de Poste. Certaines cartes peuvent cependant être en rupture de stock dans de petits bureaux de Poste.



Quel est l'intérêt de collectionner ces cartes ?

Chaque fois que je parle de ma collection, les gens (Japonais comme étrangers) sont assez surpris, parce qu'ils ne connaissent pas du tout les "gotochi cards". Vendues dans les bureaux de Poste sans grande publicité, relativement peu de Japonais et un seulement un petit nombre (croissant) d'étrangers connaissent et achètent les gotochi cards.
C'est une manière de faire un cadeau à un Japonais ou à des étrangers de manière originale (si envoi par la Poste à l'étranger, il faut obligatoirement mettre sous enveloppe !).


L'autre intérêt, c'est bien sûr d'en apprendre plus sur le Japon. Certaines cartes représentent des éléments extrêmement populaires des préfectures (la Kaminari-mon à Tôkyô, la Tour de Kôbe, takoyaki à Osaka, les biches et daims à Nara etc...) et d'autres représentent des choses relativement inconnues des touristes (le fruit appelé Hyûganatsu (日向夏 hyuuganatsu) à Miyazaki, le petit déjeuner standard servi dans les cafés à Aichi (喫茶店のモーニング kissaten no morning ), le renkon à Ibaraki, la fraise AMAOU à Fukuoka etc...).
Maintenant, si j'achète des pêches, je les prend de préférence à Okayama puisque c'est une des spécialités locales ! (^^)


Un autre intérêt, c'est de voyager pour, grâce à et avec ces cartes.
Voyager pour ces cartes, car une fois qu'on les collectionne, on a encore plus envie de voyager à travers le Japon pour se procurer les cartes manquantes.

Voyager grâce ces cartes, parce qu'une fois achetées ou une fois qu'on sait quelles sont les spécialités de la région dans laquelle on se rend, on peut établir un petit itinéraire ou une to-so list de choses à voir, à faire ou à manger. Un moyen de sortir un peu des sentiers battus !

Voyager avec ces cartes, car je fais toujours en sorte de prendre en photo mes gotochi cards et l'objet/le lieu représenté par la carte elle-même. Vous avez pu vous en rendre compte en lisant cet article, mais plutôt que de me prendre en photo, j'essaie de prendre une photo de manière à ce que la réalité colle le plus avec la gotochi card. Ce qui est vraiment (sisi !) très amusant et me donne parfois un peu de challenge~



Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter !

Et si vous souhaitez avoir certaines cartes, j'ai un peu de stock chez moi et serais ravie de vous aider à commencer votre collection (^o^)



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mardi 16 février 2016

"Recherche appartement ou maison" - version Japon


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J'ai déménagé !


Oui, je suis toujours au Japon, mais j'ai déménagé ! (^^)

Mon programme d'échange à KGU s'est fini, et comme expliqué dans mon précédent message, je continue à travailler dans la boutique où j'étais en baito バイト (job d’appoint).
Du fait que je reste un an de plus, je devais quitter ma résidence étudiante située à Takarazuka, et je me suis mise en recherche d'un appartement proche de mon travail à Kobe, Higashinada-ku (Higashinada correspond grosso modo à un arrondissement à l’est de Kobe).

J'avais trouvé sur un site que des étrangers recommandait le site UR parce qu'ils proposent des logements spacieux, propres et sans shikikin 敷金 (caution / dépôt de garantie) ni reikin 礼金 (argent qu'on paie au propriétaire comme 'cadeau'). Ça peut se monter à un ou plusieurs mois de loyer parfois.
En naviguant sur ce site plein de logements me plaisent mais à la réflexion ils sont hyper loin du travail dans je laisse tomber.


Je finis par écouter les conseils autour de moi et de chercher sur des sites annexes genre Homes (la mascotte du site est un petit Sherlock Holmes, mignon non ?)  qui listent les logements disponibles. Après avoir indiqué mes critères….
* prix : pas plus de 40.000 yens (soit 300 euros environ)
* surface : au moins 25m²
* pièce : 2 pièces minimum
* localisation : Kobe Higashinada-ku
* étage : pas de rez-de-chaussée (le RDC correspond au 1er étage et le 1er étage français correspond au 2e étage au Japon)
.... je fais des demandes sur différents sites pour savoir s'ils sont dispo et si je peux les visiter.




Premier appartement : on prend de la hauteur

Très vite j'ai un rendez-vous et Laurie m'accompagne le 22 décembre pour ma première visite.
J'étais un peu stressée à la première visite, mais la jeune femme de l'agence a été hyper chaleureuse. Arrivées devant l'appartement n°1, elle se rend compte qu'elle a pas les clés, nous laisse là, nous en profitons avec Laurie pour rejoindre un sanctuaire à proximité et admirons depuis les hauteurs le paysage, le port de Kobe et Osaka.
L'appartement était super. Un peu équipé, large, avec de larges placards aussi, une jolie vue sur les montagnes, il répondait à mes critères. Sauf qu'il était quand même 'loin' du travail, et pour y accéder, il faut monter une longue longue pente, ce qui serait hyper dur en vélo. Pas tout à fait convaincue je le mets de côté dans ma tête.



Visites suivantes : la grosse déconvenue

Laurie et moi visitons deux autres logements quelques jours plus tard. L'agence minuscule n'inspirait guère confiance, les logements n°2 et n°3 étaient soit hyper vieux soit trop en hauteur dans la montagne et galères à accéder... Le jeune homme de l'agence m'a en plus découragé en me disant qu'il y avait peu de biens correspondant à mes critères, et en plus les reikin et compagnie étaient de plusieurs dizaines de man (genre 500-1000 urgh). Bon.



Quatrième visite : serait-ce le bon ??
 
Nous alors sommes le 27 décembre. Je ne désespère pas et prend deux autre rdv : le premier pour le jour-même et le second pour le 4 janvier.
L’appartement n°4 est à 2 stations de train du travail, soit 20mn en vélo. L'appart est fort bien fait, une chambre, un salon, la cuisine est pas mal, toilettes et SDB séparés. En hauteur, mais pas de pente trop raide, pas très loin du train et de supermarchés, en plus c’est un endroit que je connais un peu, avec des 露天ぶろう rotenburou pas très loin. Il me plait, il plait à Laurie. Je commence à me projeter dedans et assure de confirmer si je prends ou pas après une toute dernière visite du n°5 lundi 4 janvier.



Cinquième visite avortée

Le dimanche 3 janvier, impossible de retrouver le mail confirmant le RDV du lendemain, je ne savais ni quel appartement c'était ni quelle agence alors (j'ai honte) j'ai attendu le matin qu'ils me contactent quand l'heure de RDV serait passée pour leur dire que je ne visiterai pas ce logement (il me semble en plus que les toilettes de cet appartement était 'à la japonaise', c'est à dire un peu comme les toilettes à la turque) (et oui j’ai encore honte de pas être allée voir le n°5….).

Et puis en même temps, ce matin-là, je vais sur le site d’une agence qui propose un logement que je convoite depuis le début de mes recherches. J'avais essayé je ne sais combien de fois d'obtenir une visite via le site qui met en contact agences et locataires, mais je n'avais jamais eu de réponse et même j'avais vu sur d'autres sites qu'en fait le logement était plein, donc j’avais abandonné. Mais 2 semaines avaient passé depuis que j’avais vu cette annonce la première fois, et je voyais toujours qu’une chambre était dispo dans ce super immeuble...
Alors mise au pied du mur, 5mn avant de filer en cours et alors que je devais donner une réponse dans la journée pour savoir si oui ou non je prenais l’appart n°4, je demande un rdv que j'obtiens à 17h30.


Sixième visite : cette fois c’est la bonne !

Toute la journée les minutes ont semblé passer avec une lenteur incroyable, j’étais hyper impatiente à l’idée de faire cette visite, un appartement dans lequel j’avais placé beaucoup d’espoir (et c’est le n°6, un chiffre que j’aime bien !).
J’arrive à l’agence, remplit comme d’hab quelques papiers, et vers 17h45, alors qu’il fait déjà bien nuit on commence la visite.

A 17h30lacé beaucoup d'ite, dans un appartement dans lequel j're insolenteAJ
Déjà, c'est un logement qui remplit mes critères donc tout bon :
* prix : 40.000 yens, dans mon budget
* surface : 38m²
* pièce : cuisine large, chambre et salon séparés
* localisation : Kobe Higashinada-ku, 12mn à pied du travail
* étage : 1er étage (2e étage si on compte à la japonaise) dans une résidence de 8 appartements

Et les bonus :
* une superbe vue sur Kobe, Osaka, la mer et la montage
* un balcon fort large et sans vis-à-vis
* les deux pièces sont des 和室 washitsu, avec tatami (chose que beaucoup de gens n'aiment pas de nos jours car contraignant)
* l'appart a été remis à neuf (nouveaux tatamis, papier peint etc)

 
Quand je l'ai visité, la vue de nuit m'a séduite d'emblée. Il avait tout pour lui, alors 20mn après la visite je me retrouvais déjà à l'agence pour préparer les papiers de location.
C'est allé un peu rapidement, il y a plein de rebondissements du genre moi qui mets trois ans à payer les premiers fais inhérents à la réservation, ou quand au lieu d’écrire 04/15 pour 15 avril (ma date de naissance) j’écris 15/04, ou quand je me trompe de numéro dans mon adresse à Takarazuka……
Mais finalement ça s’est quand même pas trop mal passé !
Mi-janvier j'ai pu quitter ma résidence étudiante et emménager le 15 janvier. Il m’a fallu créer un contrat pour l'eau, le gaz et l'électricité, acheter mes futons et quelques meubles, frigo, machine à laver... seul internet est arrivé hier, 15 février, un mois plus tard.

Je profite de cet article pour parler en plus des choses étonnantes lors de ma recherche d'appartement. Bien sûr tout ce que je dis ne s’applique pas partout, ce n’est que mon expérience ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas !

1. Le déroulement d’un rendez-vous
Vous aurez RDV à l’agence à X heure, l'agent immobilier vous remettra sa carte de visite, c'est lui qui s'occupera de vous et vous contactera par mail tout au long de la procédure. Vous remplirez un petit document sur lequel vous écrivez vos coordonnées, le type de logement, superficie et loyer souhaités. Il y a beaucoup d’infos, souvent les même en fait, genre où vous étudiez/travaillez, la gare la plus proche, pour quelle raison vous déménagez etc… Bah si vous comprenez pas, laissez vide, c’est pas un drame ! Avec ce document, l’agent immobilier pourra vous proposer d’autres bien qui correspondent à vos critères, à vous de voir si vous avez du temps pour plusieurs visites. 
Votre agent vous remettra la feuille qui correspond à l'appartement que vous allez visiter et sur laquelle il y a toutes les infos (prix, surperficie, photos/plan d'agencement du logement etc), gardez la pendant la visite.
Ensuite en voiture Simone, on vous emmène voir le/les appartements, vous pouvez bien sûr faire des photos, vérifiez tout tout tout : 
* est-ce qu'il y a un jour entre la moustiquaire et la fenêtre
* l'isolation minimum
* des trous ou quoi dans la salle de bain ou cuisine
* est-ce qu'il y a de l'eau chaude dans l'évier de la cuisine
* les prises électrique
* où vous mettez la machine à laver
Etc... et une fois tout cela fini, retour à l’agence et petit débriefing avec l’employé.
Si un appartement vous a tapé dans l’œil, et que vous dites que vous le prenez, sachez que vous devez avoir sur vous un peu d’argent, pour moi c’était 10.000 yens (ça varie sans doute) qui permet de sécuriser l’option sur l’appartement.

2. Visites en chaussons
L’employé de l’agence préparera des chaussons pour vous et la personne qui vous accompagne éventuellement, car dans les logements au Japon, on ne rentre pas en chaussures. Vous enlevez vos souliers dans l’entrée puis rentrez dans le logement. Du coup, oubliez Converse et chaussures à lacer/difficiles à enlever et remettre.

3. Politesse qui met un peu mal à l’aise
Quand un client entre dans l’agence immobilière, tous les employés lancent un dynamique « いらしゃいませーーー! Irashaimaseeee !! » soit « Bienvenue ! », et quand un client sort, ils se lèvent, se penchent à 45° et lancent d’un sonore « ありがとうございましたー! Arigatou gozaimashitaaaaa !! » soit « Merci beaucoup ! ». Et parfois on me raccompagne à la porte (qu’on ouvre pour moi alors qu’il suffit d’appuyer sur un bouton) tout en me remerciant, et parfois un employé d’agence m’a accompagné dehors tout en se penchant et en me remerciant au moins mille fois. J’adore la politesse et le service à la japonaise, mais parfois ça me met très mal à l’aise d’être dans le rôle de l’honorable client.

4. Particularités des appartements japonais
- certaines pièces sont faites en tatami, si vous en avez attention aux meubles lourds qui pourraient creuser des trous dans le tatami
- on met parfois les machines à laver sur le balcon. Si possible soyez à l’étage, mais notez que les rez-de-chaussée sont peut-être moins chers. Vérifiez où est le 洗濯置場 sentaku okiba, l’endroit où on met la machine à laver, parfois dans la cuisine, salle de bain ou sur le balcon
- il y a de la clim (à peu près ?) PARTOUT car l’été est très chaud. La clim fait aussi chauffage mais un petit chauffage électrique d’appoint est plus économique qu’utiliser le chauffage
- car en effet, les logements ne sont PAS isolés. Je voulais écrire « mal » mais faut bien l’avouer, les pertes de chaleur sont énormes, je sens l’air passer parfois au niveau de la porte d’entrée ou de fenêtres. Dans certains logements visités, il y avait des distorsions au niveau des portes ou fenêtres qui laissent passer l'air
- au-dessus des toilettes il y a un lavabo pour se laver les mains immédiatement. Et l’eau qui glisse dans ce lavabo va servir la prochaine fois que vous tirez la chasse d’eau. Ça évite d’utiliser une eau propre/jamais utilisée pour la chasse, ce qui est quand même un poil plus écologique.

- selon les logements, il y a des robinets dans la cuisine qui ne donnent pas d'eau chaude

- la salle de bain est (toujours ?) composée d'un bain plus ou moins carré ou rectangulaire et parfois d'un petit espace pour se doucher avant de rentrer dans la baignoire. La plupart du temps aussi c'est équipé d'un système électrique pour choisir la température de l'eau, faire couler le bain et le garder à la température désirée.

5. Préciser que le terrain est plat est un sacré atout pour un appartement
Dans un pays composé à plus de 60% de montagnes et où il y a une forte densité de population dans les villes, il faut bien construire en hauteur, ce qui veut dire des pentes, des pentes et encore des pentes… Et bien raides parfois ces pentes ! Alors préciser que le trajet depuis la gare jusqu’au logement est plat est un sacré atout. Mais forcément dans les villes ces logements sont prisés donc plus chers. Mon appartement est sacrément en hauteur (entendre : je n’échangerai la vue contre rien au monde !) et ça n’a pas été une mince affaire de déménager (entendre : merci à toi Vanessa pour ton aide !!)

6. Animaux et pianos interdits
Si pour les animaux il est compréhensible de limiter les animaux surtout dans de petits logements (mais il parait qu’en allongeant des billets certains propriétaires changent d’avis…), j’ai été surprise qu’on me prévienne que les pianos étaient interdits. Et j’ai vu ce genre d’infos sur d’autres annonces.
En rouge ce qui n'est pas permis d'avoir

 
7. Les 和式イレ washiku toire, toilettes à la japonaise existent toujours !
Imaginez des toilettes à la turque, vous aurez une idée de ce que sont les toilettes à la japonaise. J’ai vu pas mal d’apparts intéressants que j’aurais aimé voir, si seulement ça n’avait pas été des toilettes à la japonaise…


8. Garants et pièces obligatoires
Mon garant est l’entreprise où je travaille par l’intermédiaire d’une des gérantes qui est Japonaise. L’autre gérant étant son époux Français, ça a un peu embêté l’employé de l’agence (entendre : il ne veut pas qu’un étranger résident au Japon soit garant d’une étrangère…) donc probablement que ça se passe comme ça d’habitude. Pour les pièces à réunir pour la location, ça change sans doute selon l’agence et le contrat, perso il fallait :
- le document de location rempli par moi et mon garant. Sur celui-ci on écrit les coordonnées mais également le montant des salaires respectifs. Visiblement on peut tricher sur cette somme, ils n’ont pas demandé de feuille d’impôt ou quoi que ce soitun étranger soit garant d'', ça a un peu embtré l'ns doute, en tout cas c' causer des dommages ts (mais il parait qu'n construir
- un document de l’agence Able qui résume les assurances, les coûts de nettoyage de l’appart entre autres, le tout s’élevant à environ 50.000 yens (390 €). J’ai failli me faire joliment avoir car profitant de mon statut d’étrangère ne maitrisant pas la langue, j’ignorais que je pouvais refuser certains éléments, du genre la désinfection de l’appart, chose que je peux faire, ou le service de conciergerie qui m’est complètement inutile. Et en souscrivant en plus à ma propre assurance grâce au soutien de mes employeurs, j’ai pu économiser près de 35.000 yens au total.
- un document officiel de la mairie de Kôbe certifiant que le tampon qui permet de signer les documents est un tampon officiel. En japonais, c’est un 連帯保証人印鑑証明 rentai hoshouninn inkan shoumei. Ici on ne signe pas les documents importants, on les tamponne avec un 印鑑 inkan. Certains inkan/tampons étant extrêmement importants et précieux, on les enregistre à la mairie qui confirme que le tampon en question appartient bien à Monsieur ou Madame Bidule
- une copie de ma carte de résidente (car je suis étrangère, aux Japonais je ne sais ce qu’on leur demande)

A noter que l'agent immobilier a quand même téléphoné au propriétaire du logement pour savoir si une étrangère pouvait louer son bien. Hum hum.


9. Assurance séisme
Lors de l’établissement du contrat d’assurance, il y a un très très large volet qui porte sur les séismes, les dégâts provoqués par un séisme, par un incendie, par un incendie chez le voisin qui pourrait me causer des dommages... impensable en France !

Et voilà en gros !
Ce fut encore un fort long article. Parce que c’est vrai que ça m’a pris du temps pour les visites et préparer les papiers, le déménagement et l’arrivée dans ce logement. J’espère que cet article aidera les gens en Working Holiday ou des étudiants souhaitant prendre un appartement par eux-mêmes ! 



Questions :

Quand j'avais cherché mon logement, [...] c'était une agence acceptant facilement les étrangers et parlant anglais [...]. L'avantage c'est qu'ils s'étaient occupés d'activer l'eau, l'électricité... Ils m'ont même aidé pour internet qui est très compliqué (contraignant) à souscrire, je me demande d'ailleurs si tu as galéré pour internet, ou on t'a aidé ? 


Pour internet, j'avais d'abord décidé de prendre mon courage à deux mains, et comme pour l'eau, l'électricité et le gaz, de tout m'occuper toute seule via Flet's Hikari qui gère les fournisseur d'accès à internet. Puis au moment de remplir la demande, j'ai compris qu'il fallait que je parle au téléphone (m*rdouille j'aime pas ça !).
Donc j'abandonne lâchement et fait une demande auprès d'un service anglophone, Jimmie, un gars qui s'occupe gratuitement de demander internet pour les étrangers. Il est payé par le FAI, et une copine (Laurie) avait déjà fait appel à lui donc c'était safe.
Mais les tarifs proposés dans son devis étaient plus hauts que ce que j'avais vu moi en faisant mon propre devis en japonais sur Flet's Hikari donc je m'occupe finalement du truc moi-même. Je remplis la demande, choisis un horaire pour qu'ils m'appellent et après avoir discuté avec une employée, j'ai été aiguillée vers Biglobe. 
Le gros problème c'est qu'entre le jour de l'appel et le moment où un employé va venir vous connecter à Internet, il se passe 1 mois. Mais qu'on passe avec Jimmie ou qu'on s'en occupe seul, c'est à peu près la même durée.

C'est pas si difficile de demander internet quand on parle un peu japonais, mais faut un numéro de téléphone et prendre sur soi pour parler.



C'est compliqué d'avoir un garant ou de trouver un appartement ?

Avoir un garant : oui et non. Des entreprises peuvent se porter garantes mais je ne connais pas leurs tarifs. Pour les garants/personnes physiques, c'est sûr qu'à moins d'avoir des contacts/amis qui ont confiance en vous, oui c'est difficile ! Si en France un étranger que vous connaissez à peine vous demande d'être garant d'un logement à 300 ou 400€/mois, vous y réfléchissez à deux fois non ? Pareil pour eux !


La location ça peut être moins d'1 an ?

Ça dépend des logements et des agences je pense, mais concrètement oui ! Surtout sur des sites qui s'occupent d'étrangers. Mais parfois annuler ou raccourcir le bail pour vous obliger quand même à payer un ou deux mois de loyers alors que vous avez déjà quitté le logement.


C'est possible de louer depuis la France et après d'aller au Japon par exemple en working holiday?

Absolument. Mais pas vraiment "louer", vous pouvez "sécuriser" un logement en payant une somme d'avance, et une fois arrivé au Japon vous payez le reste. Et une fois le reste payé, c'est considéré comme "loué".

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mercredi 30 décembre 2015

Kôbe Luminarie


https://mochimochijapan.wordpress.com/2015/12/30/kobe-luminarie/


Bonjour !

Aujourd'hui je voudrais partager quelques photos prises au début du mois.
Du 4 au 13 décembre, il y avait des illuminations gigantesques dans une partie du centre-ville de Kôbe, à l'occasion de "Kôbe Luminarie" (ça se prononce "rou-mi-na-ri-é" avec un "r" qui ressemble à un "l").
Ce sont des sortes d'arches et de dômes faits de lumières de couleur, avec des motifs qui rappellent l'architecture gothique.

Contrairement à ce que je pensais, cet évènement n'est pas en rapport avec Noël, le Nouvel An et n'est pas non plus à l'initiative de la ville de Kôbe.

En 1995 il y a eu un terrible tremblement de terre à Kôbe qui a causé la mort de 6 437 personnes (séisme de magnitude 7.2), encore plus de blessés, des destructions de bâtiments, des incendies terribles, l'arrêt de la distribution d'eau, électricité et de gaz etc... Bref ce fut une véritable catastrophe humaine et matérielle.
En souvenir de ce jour et de ses victimes, il semblerait que Kôbe Luminarie fut organisé 11 mois après la catastrophe, pour donner de l'espoir aux victimes de la catastrophe. Il s'agit du coup d'une association entre un habitant de Kôbe et un Italien, et ce qui était censé être qu'un évènement ponctuel a rencontré tellement de succès (2.542.678 visiteurs cette année-là) qu'il s'organise à présent tous les ans pendant 12 jours. En 2004 ce sont près de 5.383.000 personnes qui sont allées admirer ces illuminations.

Tant de personnes en 12 jours.... Ça pourrait tourner au cauchemar le soir ! D'ailleurs quand j'y suis allée avec Vanessa et Saige notre camarade américaine, c'était l'avant-dernier jour, et il y avait un monde fou. On a été obligées de faire la queue pendant près de 1h30-2h avant d'atteindre les premières arches. Mais comme c'est bien fait, plutôt que de piétiner sur place dans le froid, il y avait une espèce de circuit mis en place pour balader les gens dans la ville. Il y avait des policiers partout partout partout, c'était très bien organisé pour éviter que les gens soient collés les uns aux autres et qu'il y ait des mouvements de foule etc.

Voilà en tout cas quelques photos tirées ce jour-là.




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mercredi 23 décembre 2015

Bientôt la fin de l'échange : bilan de ces 3 mois


https://mochimochijapan.wordpress.com/2015/12/23/bientot-la-fin-de-lechange-bilan-de-ces-3-mois/

Whaaa... ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit !!
Merci aux quelques personnes qui ont pris des nouvelles par Facebook ou directement, me demandant si j'allais réécrire ou pas, comment se passait mon séjour etc au passage ! Ça me touche ^^
Koyo à l'université de KGU

Alors voilà, nous sommes déjà fin décembre, bientôt en janvier et donc.... la fin de mon échange universitaire. Mes cours et examens finissent déjà le 12 janvier, le temps est passé à une vitesse folle, surtout ces trois derniers mois.

Je m'étais promis de tenir ce blog a jour, mais hélas le temps m'a joué des tours. Ma famille comme mes amis en France ne savent peut-être pas trop comment se sont passés ces derniers mois, alors je vais essayer de résumer sans être barbante (désolée pour les fautes, j'ai tapé ce messages dans le train sur mon téléphone...).


D'abord les cours.
Certains le savent, ces derniers mois ont été un peu difficiles. La cause principale, c'est le manque de temps et le challenge qu'à représenté les cours de japonais.
Après avoir été placée dans le niveau 4 en avril, j'ai logiquement atteint le niveau 5 en septembre.
Dans cette fac, les niveaux vont de pré-1 puis 1 etc à niveau 6 puis 6+, moi je suis en niveau 5 actuellement soit un niveau assez avancé. Un peu trop avancé, car si les premiers cours de niveau 5 étaient franchement chouettes, la difficulté mais surtout l'écart de niveau entre moi et mes camarades de classe s'est fait vite sentir. Et j'avais beau m'accrocher je ne parvenais pas à rattraper mon retard niveau vocabulaire et grammaire, ce qui m'a déstabilisé et découragé.
Texte sur la création des bougies "rôsoku" à base de "liquéfaction, carbone, processus de modelage, raffinage, souffre etc...
 Au semestre d'avril, niveau 4 j'étais un peu triste qu'il n'y ait aucun challenge en cours, je comprenais parfaitement tout et me débrouillais pas trop mal je pense. Le niveau 5 est plus exigeant, il y a une grande place laissée à la discussion et la participation, nous avions pas mal de travail personnel (plus pour moi puisque j'essayais de rattraper mon retard), des articles de presse à écouter et commenter, des débats à animer, des textes compliqués à étudier (avez vous déjà entendu parler du concept de réfutabilité ?? 反証可能性), une enquête à mener, en tirer des résultats sous forme de rapport, etc. Si le contenu est passionnant, on ne peut pas dire que j'allais en cours sereinement.

Cela dit, si je regrettais en avril le manque de challenge, là je l'avais mon challenge ! Les cours étaient vraiment pénibles mais ma compréhension orale est bien meilleure maintenant et mon vocabulaire s'est aussi enrichi. Pas que du négatif donc !



Préparation d'un "cours" sur les adjectifs démonstratifs
Atelier cuisine et découverte de la tarte Tatin à Konan Joshi Daigaku
Ensuite.... le boulot. Le vrai.
En arrivant ici, je n'ai pas caché que je venais aussi trouver un travail. Ayant fini mon M2, il est temps que je rentre dans la vie active. Alors du boulot, j'en ai trouvé. Peut-être un peu trop d'ailleurs.
Comme expliqué dans de précédents posts, pour un étranger au Japon il y a des petits boulots (baito). Je cumule actuellement un boulot d'assistant en langue dans ma fac, j'anime un petit atelier de français à l'université de Konan Joshi Daigaku et j'ai toujours 2 élèves Japonaises à qui je donne des cours à domicile
Mais je ne suis pas prof de français, je n'en ai pas les diplômes et si mon français est plutôt correct, je ne peux l'enseigner en tant que "vrai travail".

En plus de ces trois jobs, j'ai eu la chance de tomber sur une entreprise fondée par un couple franco-japonais à Okamoto (Kôbe).
En allant à L'Institut Français du Kansai à Kyoto en juin avec une de mes élèves, elle a discuté avec un des Français qui proposait glaces et biscuits, et les choses faisant j'ai commencé à apprendre à travailler dans le petit magasin à Okamoto d'abord avec ma collègue F-san puis seule. J'adorerai raconter des anecdotes de boulot ou parler de ce que je fais, mais peut-être pour la prochaine fois !
En tout cas, grâce à cette opportunité, je vais rentrer en France en février et demander un visa Working Holiday (un visa qui permet aux jeunes de moins de 30 ans d'aller à l'étranger pour 1 an, afin de voyager et travailler en même temps) pour travailler une année de plus au Japon.

Sur un marché à l'intérieur d'un centre commercial, à la sortie de la gare de Kyôto
Pour parler argent, le "smic"au Japon est différent selon les régions, dans le Hyôgo (ici) il d'environ 800 yens, et 900 yens à Tôkyô. Dans les universités vous pouvez recevoir environ 2000 yens par session (1h30) et en tant que prof particulier on fixe ses tarifs, pour ma part 2.500 yens (19€) + les frais de transport/h. Le tarif augmente généralement quand il y a plusieurs élèves à la fois. Faire la conversion en euros n'est pas très intéressante, sachez juste que 2.500 yens (x2 ou x3 selon mon nombre d'élèves) ça me paie l'électricité du mois ou ma facture de gaz sur deux mois ou mon assurance santé mensuelle...




Les amis, les expériences, les découvertes ?
Par manque de temps et d'argent, je n'ai pas voyagé autant que j'aurais aimé, et peut-être pas profité autant que mes camarades de ce que la vie étudiante au Japon a à offrir. Avec les cours et les petits boulots, c'était pas toujours évident de me reposer, encore moins de sortir à droite à gauche.

Avec mon amie Vanessa, on a quand même pu aller à quelques reprises à Kobe ou Osaka, on est allées à Kobe Luminarie, à la fête de l'université (Shingetsu-sai 新月祭) on a participé toutes les deux à un marché sur Kyôto en tant que vendeuses, on allait se balader à vélo, pédaler dans les quartiers résidentiels, faire des courses (les courses sont dans la catégorie "loisirs" dans mon esprit !) ...
Et bien sûr avec Laurie on continue à se voir, même si hélas moins souvent (pardon copine ! é_è). 
J'aimerais en parler longuement aussi, mais ma mère est également venue au Japon pour 3 semaines ! Une expérience formidable pour elle, pas aussi grandiose que ce que j'aurais aimé, du fait de la pluie et par manque de temps encore, mais somme toute dépaysante !

La fête de l'Université à KGU




Et maintenant....

Aujourd'hui (23 décembre) ce sont les vacances, je passe Noël et Nouvel An ici, puis en janvier ça sera déjà les examens puis la fête de "remise des diplômes". Avec Vanessa on va probablement partir quelques jours en Corée en janvier, Laurie rentre en France fin janvier, et Vanessa et moi on rentrera mi-février.


Ces derniers mois n'ont pas été de tout repos, mais je n'ai toujours pas ce sentiment de "j'ai envie/besoin de rentrer au pays". 
Il y a quelques semaines, un professeur de français a sorti des pièces et billets en euros pour montrer aux élèves à quoi ressemblent notre monnaie.... j'ai eu une bouffée de nostalgie, tout en ayant l'impression de découvrir ces billets et pièces pour la première fois.
Et l'autre jour je cherchais un truc et je suis tombée sur mon porte-monnaie avec mes cartes de transport, ma carte SNCF, ma carte Vitale etc... J'avais presque oublié toutes ces affaires qui faisaient partie de mon quotidien en France.
Ça ne fait que 9 mois mais j'ai l'impression que ça fait des années que je suis ici. Comme si ma "vie d'avant" était celle de quelqu'un d'autre, comme si mes souvenirs commençaient à mon arrivée en avril. Clairement ce séjour m'aura fait davantage mûrir, prendre confiance en moi, donné de formidables souvenirs, donné envie "de plus" également.

C'est difficile de résumer quelques mois quand il s'est passé tant de choses, donc j'espère que mes proches saisiront un peu mieux ce qu'a été mon quotidien ces derniers mois, désolée d'avoir peu donné de mes nouvelles, mais à présent mon planning se libère un peu plus, et ça tombe bien car j'ai envie de parler de mille choses !



https://mochimochijapan.wordpress.com/2015/12/23/bientot-la-fin-de-lechange-bilan-de-ces-3-mois/