mercredi 5 novembre 2014

Guide touristique en japonais : Buratto sanpo



Bonjour !

Quand on part au Japon pour une assez longue période et qu’on a envie de voyager, on a parfois du mal à trouver beaucoup d’informations sur différentes villes dans les guides de voyage qu’on peut trouver en France. Hormis les sempiternels séjours sur Tôkyô-Kyôto-Ôsaka, il existe peu de guides présentant les autres (grandes) villes du Japon, et si jamais elles en parlent dans leurs pages, c’est très approximatif, pas complet…. Normal bien sûr : difficile de consacrer 3-4 pages à toutes les villes intéressantes au Japon ! Mais me trouvant à Kôbe, ça m’a frustré de lire dans mon guide ou sur internet que ce n’était pas une ville très intéressante touristiquement parlant, alors j’ai préféré acheter un guide de tourisme en librairie.


J’ai fini par tomber sur une édition vraiment géniale, les buratto sanpo course ぶらっと散歩コース édités par MAPPLE. Ils proposent à l’heure actuelle 14 guides sur 14 villes ou ensemble de villes dans tout le Japon : les plus visitées comme Tôkyô, Ôsaka, Kyôto ou bien Sapporo, Nara, Hakone, Fukuoka, Kôbe, Nagoya….
Certes ils ne proposent pas toutes les villes du Japon mais tout de même un bon nombre et surtout : ils sont très très bien fait. Chaque guide présente entre 20 et 30 itinéraires par ville, ce qui laisse beaucoup de possibilité selon qu’on aime se balader dans la nature, faire du shopping en centre-ville, visiter des musées ou flâner dans les rues…


 La première page d'un itinéraire donné donne des données basiques sur le quartier et le trajet à faire : 
- une petite présentation du quartier : éventuellement de son histoire, de ce que vous allez découvrir etc.
- la carte et un itinéraire proposé : c'est là que ça devient intéressant car ces cartes sont très complètes. Non seulement elles situent très bien chaque endroit intéressant à voir mais situent également tous les sanctuaires shinto, les temples bouddhistes et les églises présent dans les environs, même si ceux-ci sont tout petits. Elles indiquent également les toilettes, conbini, resto/fast food/café, centre commerciaux, les feux rouges.... très difficile de perdre son chemin avec de telles cartes ! Au Japon la plupart des rues n'ont pas de nom, il n'est donc pas aisé de trouver son chemin. Mais avec de telles indications et un tout petit peu de sens de l'orientation, il faut le vouloir pour se perdre ! Ah, et bien sûr toutes les lignes de métro/train sont parfaitement indiquées.
En plus d'être donc faciles à comprendre et complètes, les itinéraires sont vraiment bien fait et intéressants, les promenades toujours très agréables. C'est clairement ce qui m'a fait craquer pour ces guides.
- nombre de kilomètres parcourus, nombre de pas au total, temps total du trajet : c'est dingue comme ce truc est précis. Cependant notez bien que le temps et le nombre de kilomètres ne prend en compte que les trajets du point 1 à 2 puis de 2 à 3 etc... Il ne s'agit en aucun cas combien de temps consacrer au trajet puisque globalement le guide considère que vous ne faites pas de pause, que vous ne visitez rien, que vous ne faites pas de photos etc... Ne vous fiez en aucun cas aux heures pour établir votre programme de visite.
- nombre de calories dépensées en marchant : c'est là qu'on se rend compte que c'est vraiment un guide japonais qui s'adresse à la gente féminine....
- gares d'arrivée et de départ : les plus proches du point de départ et de fin de l'itinéraire, les plus pratiques sans doute, c'est toujours bien de savoir ça quand on prévoit plusieurs choses sur la journée.
- à voir & à faire : les itinéraires dressent une liste de 4 à 6~7 choses à voir tout au long de votre balade. Ça peut être des lieux de culte, des department store (centre commerciaux), des jardins, des monuments divers, des statues, des musées.... Le guide indique également combien de minutes vous mettrez pour aller du point 1 au point 2 etc.
- altitude approximative : ce n'est pas très intéressant de savoir ça quand on est en ville par exemple, mais comme plusieurs trajets en montagne sont proposés dans les guides, là ça devient plus pertinent. Le guide donne aussi la distance entre les points 1 à 2 en mètres/kilomètres.



L'achat d'un guide en japonais a un avantage qui est aussi un inconvénient.

Pour prendre en exemple Kôbe, que ça soit sur internet ou sur ce guide, le quartier des ijinkan 異人館 (les résidences possédées par des étrangers et au design occidental) est chaudement conseillé. Faut dire qu'on peut pas trouver autant de résidences étrangères et aussi jolies partout au Japon. Mais en tant que Française..... Qu'est-ce que ça m'ennuie ! Ce qui a de l'intérêt pour les Japonais n'en a pas toujours pour moi.


Mais l'avantage c'est que je ne connais pas forcément ce qui intéresse les Japonais et dans les guides touristiques en français, je doute qu'on me donne des petites infos sur Sazae-san par exemple parce qu'il faut bien dire que ça n'est pas connu en France.
Même s'il y a bien sûr toutes les attractions/endroits attrape-touriste, ce guide est l'occasion de "sortir (un peu) des sentiers battus par les occidentaux" et de se balader dans des coins méconnus du Japon.



Comme vous pouvez le voir, il n'y a globalement pas de furigana hormis les noms des endroits conseillés par le guide, les gares de départ/arrivée, les restos et magasins, histoire de quand même s'y retrouver... Mais c'est un bon moyen de travailler ses kanjis !

Tarifs : 952 yens + taxe (1030 yens environ soit 7.30€)
Sur Amazon Japan on peut en trouver d'occasion (souvent en très bon état) pour deux à trois fois moins cher

lundi 27 octobre 2014

Voyager en ferry avec Miyazaki Ferry

http://www.miyazakicarferry.com/11_english/index.html

http://www.miyazakicarferry.com/11_english/index.html


Ce billet sera un peu différent des précédents puisqu’il ne s’agit pas de conseils de visites mais d’un retour d’expérience et un how-to use pour une des compagnies de transport que j’ai pu utiliser lors que mon séjour à Kyûshû : Miyazaki Ferry.
J’avais décidé de passer mon mois d’août à visiter quelques-unes des préfectures qui composent Kyûshû et mon itinéraire m’arrêtait dans la ville de Miyazaki. Arrivée là-bas, je devais revenir sur Ôsaka puis Tôkyô quelques jours avant de prendre mon avion à Narita.

Le 19 août au soir, je suis donc partie de la ville de Miyazaki pour rejoindre Ôsaka dans la matinée, à bord d’un ferry.



Acheter son billet de ferry

Première bonne nouvelle : le site internet est en japonais et en anglais. Les informations en anglais sont, de ce que j’ai pu voir, similaire à celles données en japonais, que ce soit au niveau des services proposés par le ferry (horaire et prix du buffet du soir et du buffet du petit déjeuner, horaire du onsen), au niveau des différences entre chacune des cabines (première classe A, B, S, seconde classe etc…), au niveau de l’accès au port à Miyazaki ou à Ôsaka… c’est très bien expliqué en anglais.

Pour ce qui est de la réservation, étrangement il n’est possible de réserver en anglais….. que par téléphone. Pratique !!
J’étais super déçue d’être obligée d’appeler (de une parce que j’aime pas ça, de deux parce que j’ai un forfait prépayé donc assez peu de minutes de communication…) mais en switchant sur la page web japonaise, j’ai vu qu’on pouvait tout à fait réserver via leur site internet…. mais que en japonais. Ah c’est pratique ça, c’est pourtant les japonais qui ont plus l’occasion de téléphoner que les étrangers, surtout si ces derniers ne sont pas au Japon au moment où ils souhaitent réserver leur trajet…. Il est aussi possible d’acheter son billet le jour-même mais bon c’est un peu risqué je trouve.

Je vais faire un petit tuto prochainement pour ceux qui ne parlent pas japonais et qui sont éventuellement intéressés par Miyazaki Ferry ^^ n'hésitez pas à me le dire ^^



Les options : trajets de bus entre la gare et le port

Lors de ma réservation, j’avais également souscrit à deux options que je recommande fortement : 

* une option bus qui relie la gare de Miyazaki (Miyazaki-eki, pas Minami Miyazaki-eki) au port de Miyazaki : ce relai est opéré par le réseau de transport Miyazaki Koutsuu. Le bus arrive devant la gare, sur la voie 2 (il y a 3 voies principales dans la gare routière) à 17h50 et arrive au port vers 18h10. 
Notre bus avait un peu de retard (oh juste 2mn, mais ça suffisait pour créer de l’agitation parmi les japonais qui attendaient ^^), rien de bien méchant. Par contre ce qui est méchant, c’est que le bus a beaucoup de places assises. Donc une allée très petite et quand on a de larges bagages, on a pas d’autre choix que de rester debout avec sa valise dans l’allée centrale. Autre point faible, pour monter dans le bus il y a deux grosses marches et ça aussi c’est très chiant quand on voyage seul(e) et qu’on a une valise bien lourde. N’attendez pas qu’on vous donne un coup de main ^^
Le trajet coûte 260 yens environ si départ à la station JR Miyazaki, mais si vous avez réservé comme moi, au moment de payer le trajet en ferry, il n’y a du coup pas de frais en plus. J’ai montré mon reçu/ticket de caisse reçu par mail et mon billet que j’ai montré au chauffeur, ça lui a suffit.


* une option bus qui relie le port de Ôsaka à l’une des (la ?) plus grandes gares de Ôsaka, Ôsaka-Umeda-eki : ce relai est cette fois opéré par Willer Bus, un des réseaux de bus que je préfère du Japon, il vous conduit un peu partout, dans les plus grandes villes du Japon. Leur site web est en anglais et est très bien fait.
A la descente du ferry, vous passez dans le petit centre/la salle d’attente et vous sortez. Vous devriez voir un bus basique et un long et large bus rose et blanc avec le logo de Willer Bus dessus. Bon si vous êtes logique vous savez lequel des deux choisir ! Après avoir vérifié votre nom, le gentil chauffeur prend votre valise et vous laisse choisir votre place dans le bus. Le trajet jusqu’Ôsaka-Umeda-eki prend dans les 15-20mn. Même si en fait, le bus s’arrête à côté du centre Willer Bus (Umeda Sky Building Tower) et qu’il faut marcher genre 5-6 minutes pour arriver à la gare Ôsaka-Umeda. Mais bon ça m’arrangeait bien finalement.
Si vous ne prévoyez pas de rester à Ôsaka mais que vous partez pour une autre destination avec Willer Bus, il y a des lockers (200, 300 et 500 yens) des prises et un espace fort sympathique pour se reposer. Et des distributeurs automatiques, mais bon y’en a partout ça, hein.


Monter à bord/dernières formalités

Pour monter dans le ferry, il est indispensable d’imprimer un document via leur site. Vous le présentez au guichet près du ferry et on vous remettra un ticket d’embarquement semblable à cela (photo), qui vous permettra de monter à bord.
Les premières lettres/chiffres correspondent à votre cabine et le chiffre du bas à votre numéro de lit. Je suis en cabine B15 et lit 5 (le caractère 上 indique que je suis sur le lit du haut).
Il vous reste plus qu’à monter à bord. Si vous en avez encore la force car… MALIN y’a des escaliers à grimper, et je me répète, mais avec une valise c’est juste méga hard. Dieu merci l’employé du port chargé de récupérer les coupons des billets s’est jeté sur ma valise et l’a monté à ma place (quel homme !). Mais comment font les personnes handicapées ? Étonnant pour un Japon qui a pourtant un accès facilité aux personnes en fauteuil roulant ou personnes âgées (rampes, ascenseurs, escalators…).



Les services à bord du ferry

* Le restaurant : le prix du buffet est de 1300 yens pour le diner et de 500 yens pour le petit déjeuner. J’ai juste pris le diner. Niveau horaire c’est pas top : 18h30-20h30 puis le matin à partir de 6h30 jusqu’à l’arrivée au port. Par contre niveau choix et niveau qualité de la nourriture, c’est franchement assez royal. Il y a énormément de mets différents hyper appétissants, des salades, des plats tout préparés (genre yakisoba et tout), des tsukemono, des tamagoyaki, du riz à volonté (et de la soupe miso aussi il semblerait), bref du choix et en plus c’était très bon. Pour un ferry je suis assez étonnée (je ne devrais pas l’être pourtant : « c’est le Japon »).
Pas grand monde quand j’y étais et pour cause, c’est 1300 yens et avec le micro-onde à disposition et des distributeurs automatiques qui vendent des cup noodles et divers plats préparés genre yakisoba pour quelques centaines de yens, je comprends qu'on préfère la version cheap.

* L’onsen : aaah j’adore les onsen. Voilà c’est dit ! Pour vous laver, y’a pas trop le choix. Quoique un peu : avant d'entrer dans la partie salle de bain, vous devez enlevez vos chaussures et les mettre dans un petit casier. Une fois dans la partie salle de bain vous enlevez vos vêtements et les mettez dans une corbeille et entrez nu (ou avec une petite serviette) dans la partie bains (les deux sont séparés par une porte coulissante).
Soit vous le faites à l’occidentale et vous lavez dans une des douches (mais vous devez quand même entrer dans l'espace bain nus), soit vous le faites à la japonaise : on s’assoit devant un miroir et on se lave avec le pommeau de douche individuel et les shampooings etc. à disposition.
Une fois lavé et complètement rincé, on peut entrer dans un des trois bains, un vrai régal surtout quand le bateau tangue bien hihihi (oui j'adore prendre la mer)
Ah, il y a un espace sauna mais je n’y suis pas rentré.
L’espace bain est ouvert à partir du départ jusque 22h.

* Il y a aussi des distributeurs automatiques, un micro-onde, des fauteuils massant, un espace détente avec la télévision (pris d’assaut par des fans de base-ball ^^), un tout petit coin magasin (propose de la bouffe, des serviettes de toilette etc.), des lockers, un espace ‘game center’…



La cabine 2nde classe ‘berth’

Elle m’a coûté 9000 yens environ, soit 65 €. Elle est affichée à près de 15 000 yens sur le site pour la période creuse et à 16 000 yens en période pleine, mais au moment de faire la réservation, j’avais un prix inférieur. Il me semble que c’est parce que j’ai acheté mon billet plus d’une semaine à l’avance. Le même trajet en utilisant les trains et le shinkansen m’aurait coûté un peu moins de 20 000 yens. Par contre si vous êtes du genre aventurier et que vous avez du temps, c’est vrai que prendre le bus (Miyazaki-Fukuoka Fukuoka-Hiroshima Hiroshima-Ôsaka) est moins coûteux encore mais prend du temps et nécessite de l’organisation. Bon au final j’ai quand même opté pour le ferry, rien que pour l’expérience c’est un bon choix je pense.
La cabine consiste en 8 lits superposés, assez peu de place pour circuler et ouvrir une valise dans l’allée, mais bon c’est suffisant pour quelques heures. Il y a une sorte de petite étagère collée au mur, qui permet de stocker quelques affaires. J’ai trouvé l’espace lit assez grand. Ça tangue pas mal quand on dort mais ça me dérange pas du tout, bien au contraire ! ^^




A noter :

Le site internet est certes en anglais, mais n’espérez pas que les annonces lors de la traversée (pour annoncer la fermeture du restaurant/de l’onsen ou pour prévenir de l’arrivée à Ôsaka au matin) soient en anglais. Y’a strictement rien de traduit. Il me semble qu’il y a quelques informations à bord en anglais, mais honnêtement j’ai pas fait plus attention que ça…. Le billet qui vous est remit pour vous indiquer votre cabine est également entièrement en japonais, idem les infos sur le bus qui fait Miyazaki-eki jusqu’au port, c’est écrit en japonais… Bon ben faut être un peu débrouillard ou parler/comprendre un peu la langue japonaise sinon vous risquez de flipper un peu. J’ignore si le personnel parle anglais.

J’ai vraiment fait une bonne traversée, j’espère que ce billet donnera envie de voyager avec cette compagnie de ferry que je recommande chaudement ! (*^^*)

samedi 23 août 2014

Collection de goshuin ご朱印




La première fois que je suis venue au Japon, j’ai été assez fascinée par les sanctuaires shinto et les temples bouddhistes, mais j’avoue  qu’à part ce que j’avais pu apprendre en cours à la fac, je ne connaissais pas très bien ces deux croyances (je n’utilise pas le terme « religion »). Je trouvais les bâtiments hyper jolis, colorés, avec une architecture que je n’avais jamais vu en France, avec les lieux de culte parfois un peu paumés entre deux buildings, souvent assez calmes quand ils ne sont pas hyper touristiques, parfois entourés de verdure, apaisants… Bref j’aimais beaucoup les visiter.





Grâce au billet posté sur son blog, Eva m’a fait découvrir un moyen de donner un sens à ces visites. Certes c’est sympathique de se rendre dans un sanctuaire ou un temple, d’y faire des photos et éventuellement une petite prière, d’acheter des omamori お守り(porte-bonheur) ou d’écrire un vœu sur une ema (petite tablette en bois qu'on suspend ensuite)… mais je crois que ce n’est pas le genre de chose que je recherche.

J’ai alors appris grâce à son blog (que je recommande de visiter car hyper intéressant ! ^^) ce qu’était un goshuin 御朱印 (se prononce go-chou-inn) (ou shuin 朱印, c’est-à-dire « sceau », le préfixe « go » étant un préfixe honorifique). C'est une calligraphie faite par un employé du temple (une maiko, un prêtre etc…) assortie du tampon du temple/sanctuaire le tout écrit sur un petit carnet dépliable qu’on appelle goshuinchou 朱印帳 (se prononce chou-inn-tchoo)
Le tampon est unique à chaque temple/sanctuaire et la calligraphie correspond au nom du temple/sanctuaire (au milieu de la page) ainsi que le jour de la visite (écrit à gauche).

A droite, Ikuta-jinja (Kôbe)



Celui de droite est un peu moins joli...
Je trouve que l’écriture japonaise, mais surtout les kanjis, est très belle. C’est une des raisons qui m’a fait connaitre et aimer le Japon. C’est pourquoi à mes yeux, les goshuin sont de petites œuvres que j’aime regarder, c'est devenu une sorte de « petit trésor » (takaramono 宝物). J’aime beaucoup ouvrir mon carnet et regarder mes différents goshuin ^^
J’adore quand ils sont tracés au pinceau avec de l’encre noire, quand le tracé est un peu artistique et compliqué, ou quand il est tout en rondeur ou quand au contraire c’est très bien tracé et qu’on reconnait vraiment les caractères… Mais il y a des goshuin tracés au stylo et ceux-là je les trouve un peu tristounets du coup ^^;

Généralement le goshuin est fait sous vos yeux, mais parfois l’employé du temple ne le fait pas lui-même et vous guide jusqu’à un guichet réservé aux goshuin ou emporte votre carnet et vous fait patienter quelques minutes le temps de le faire remplir et de revenir.
Normalement, il n’est pas possible de faire de photos ni de faire de vidéos pendant le tracé. J’ai demandé à un ami prêtre mais il ne sait pas trop pourquoi c’est pas possible « Peut-être parce qu’ils sont timides ? » mais j’avoue que ça me satisfait pas XD  Sur Google j'ai vu quelques photos dont peut-être que ça dépend des endroits ? Mais j'ose pas demander en fait ahahah ^^






御朱印所 Goshuin-sho
Cela indique que c'est ici que
vous pouvez recevoir un goshuin.


Photo trouvée sur ce blog
Il est possible de demander un goshuin dans les temples ou les sanctuaires, le prix est le même partout : 300 yens (2.20€). Il est possible que certains sanctuaires ou temples chargent davantage, mais normalement ça n’excède pas les 500 yens. Les carnets coûtent dans les 1000 yens environ, mais je pense que ça dépend du carnet. Il y en a de très très jolis avec une couverture colorée, représentant un paysage ou reprenant des motifs qui font très asiatiques…. Après coup, j’avoue ne pas être très fan de l’apparence du mien par rapport à des carnets que j’ai pu voir dans les mains d’autres personnes. Du coup si vous commencez cette collection, je ne conseille pas de prendre le premier shuinchou venu, prenez le temps d’en acheter un qui vous plait ^^



A Kagoshima, j’ai montré ma collection à un vieux monsieur qui était persuadé qu’on pouvait deviner les traits principaux de caractère de la personne rien qu’en regardant comment elle écrivait et deviner si c’était un homme ou une femme. Je suis pas très convaincue, mais c’était très amusant d’essayer de mettre un trait de caractère sur chacun des goshuins ! ^^
De manière générale, je pense que c’est assez méconnu des Japonais, bien que selon ce que j’ai pu voir sur internet, sur Facebook ou après en avoir discuté avec des Japonais, ça commence à devenir de plus en plus populaire. Il existe même ce qu’on appelle des « goshuin girls » ou « shrine girls », des jeunes filles/femmes qui s’organisent pour se rendre dans des sanctuaires dans l’optique de les visiter et de collecter des goshuin.
Pour ma part comme je l’avais écrit avant, je suis plus attirée par les sanctuaires (Shintoïsme) que les temples (Bouddhisme), aussi je ne collectionne pas ces derniers, sauf quand le lieu est particulièrement populaire (comme le Kiyomizu-dera de Kyôto par exemple).



Voilà ! J’espère vous avoir donné envie de commencer vous aussi une petite collection de goshuin !! (*^^*) Et même si vous n'avez pas envie de faire la « chasse aux temples et sanctuaires », c'est toujours sympa de garder une trace des endroits 'touristiques' du Japon non ? ^^